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Vie des artistes au Bénin : Sèssimè renonce à sa culture.

Sèssimè finalement fatiguée de promouvoir sa culture à travers ses productions artistiques ? Ce schéma se dessine plutôt. Peut-être que l’artiste l’ignore, mais lui rappeler ou lui souffler cela ne sera pas mission impossible. Depuis plusieurs jours la digne fille de la famille Guédou autre fois chouchou des béninois perd progressivement ses points sur le plan admiratif sauf quelques-uns qui l’encourage malgré son virage progressif et bientôt catastrophique dans la catégorie des artistes béninois qui ont à cœur la promotion des rythmes et valeurs des autres pays. Après la sortie de ses derniers albums ponctués par l’époustouflant succès, Christelle Guédou alias Sèssimè dit au revoir à la musique moderne d’inspiration traditionnelle.

Après les chansons tels que « wazakoua », « sè ché ho » « yonnou » et autres, le tout dans un rythme qui, incontestablement suscite de fortes émotions aux premières écoutes, sèssimè a décidé purement et simplement punir et de façon consciente ses meilleurs fans en les privant de leur joie habituelle. D’aucuns diront que la béninoise est à la recherche de plus de visibilité à l’extérieur ou veut rester coller aux rythmes du moment. Mais ce qu’il faut rappeler aussi est que la recherche de visibilité au-delà des frontières ne se fait pas en oubliant sa culture ou en faisant de façon naïve la promotion des rythmes d’autrui. Quels artistes béninois peut d’ailleurs faire du azonto que les nigérians ou les ghanéens, du coupé-décaler que les ivoiriens ou du gwéta que les togolais ? Sèssimè doit comprendre que le chemin qu’elle emprunte de façon clandestine programme sa chutte et ne l’honore guère. Autrement dit elle favorise la perte progressive de ses valeurs et de son identité culturelle. Si la tête commence par pourrir la déception frappe toujours à la porte. Quelles leçons donnera t-elle à ses sœurs ?

J’en veux pour preuve son dernier tube « Fashion groove » qui souffre d’originalité avec des messages moins convaincants et sans objectifs réels. Tout ce qui reste de la béninoise à mon avis n’est que le nom « SESSIME » qu’elle porte et qui a le caractère béninois. Si non même dans ses nouvelles dimensions musicales, l’artiste renonce à ses accoutrements traditionnels, ses danses traditionnelles et même parfois à sa langue maternelle. Ma grande sœur dira peut-être qu’elle n’a plus rien à démontrer au Bénin mais l’on ne doit jamais être ingrat vis-à-vis de son origine. Sèssimè doit se débarrasser des hypocrites et doit savoir qu’elle se perd dans les rythmes et messages Je préviens malheureusement la chute de ma chérie artistique. Sèssimè !!! Revient. Il n’est pas encore tard. Revient s’il te plaît.

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